Difference between revisions of "The logic of medical language/fr"
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Il convient également de noter que le système biologique envoie un message crypté intégré de manière unique à l'extérieur, en ce sens que chaque morceau de code aura une signification précise lorsqu'il est pris individuellement, tandis que s'il est combiné avec tous les autres, il générera le code complet correspondant au vrai message, c'est-à-dire à "Efapsi". | Il convient également de noter que le système biologique envoie un message crypté intégré de manière unique à l'extérieur, en ce sens que chaque morceau de code aura une signification précise lorsqu'il est pris individuellement, tandis que s'il est combiné avec tous les autres, il générera le code complet correspondant au vrai message, c'est-à-dire à "Efapsi". | ||
− | + | Bref, un rapport instrumental (ou une série de rapports instrumentaux) ne suffit pas à décrypter le message machine d'une manière exacte correspondant à la réalité. Si l'on s'attend à ce que le message soit déchiffré à partir des 2/3 du code, ce qui correspond peut-être à une série d'investigations en laboratoire, on obtiendrait le résultat de déchiffrement suivant: | |
{{q2|Ef+£2|}} | {{q2|Ef+£2|}} | ||
− | + | Ce résultat provient de la suppression des deux derniers éléments du code d'origine: <math>13375545765503</math> résultant de <math>133755457655037A</math>. Ainsi, une partie du code est décryptée ('''Ef''') tandis que le reste reste crypté et la conclusion parle d'elle-même : il ne suffit pas d'identifier une série de tests spécifiques, encore faut-il savoir lier ensemble de manière spécifique afin de compléter le concept réel et de construire le diagnostic. | |
− | + | Par conséquent, il est nécessaire de: | |
− | {{q4| | + | {{q4|Une Logique Système qui intègre la séquence du code du langage machine|vrai! on y arrivera avec un peu de patience}} |
− | == | + | ==Considérations finales== |
− | + | La logique du langage n'est en aucun cas un sujet réservé aux philosophes et aux pédagogues ; mais il s'agit essentiellement d'un aspect fondamental de la médecine qui est le '''Diagnostic'''. Notez que la Classification internationale des maladies, 9e révision (CIM-9), compte 6 969 codes de maladie, alors qu'il y en a 12 420 dans la CIM-10 (OMS 2013)<ref name=":0">{{cite book | |
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| DOI = 10.1353/pbm.2013.0019 | | DOI = 10.1353/pbm.2013.0019 | ||
| oaf = <!-- qualsiasi valore --> | | oaf = <!-- qualsiasi valore --> | ||
− | }}</ref>. | + | }}</ref>. Sur la base des résultats de grandes séries d'autopsies, Leape, Berwick et Bates (2002a) ont estimé que les erreurs de diagnostic causaient 40 000 à 80 000 décès par an<ref>{{cite book |
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− | }}</ref>. | + | }}</ref>. De plus, dans un récent sondage auprès de plus de 6 000 médecins, 96 % pensaient que les erreurs de diagnostic étaient évitables<ref>{{cite book |
| autore = Graber ML | | autore = Graber ML | ||
| autore2 = Wachter RM | | autore2 = Wachter RM | ||
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}}</ref>. | }}</ref>. | ||
− | Charles Sanders Peirce ( | + | Charles Sanders Peirce (1839-1914) était un logicien et un scientifique praticien<ref>[[wpit:Charles_Sanders_Peircehttps://it.wikipedia.org/wiki/Charles_Sanders_Peirce|Charles Sanders Peirce]]</ref>; il a progressivement développé un compte triadique de la logique de l'enquête. Il distingue également trois formes d'argumentation, les types d'inférence et les méthodes de recherche qui sont impliqués dans l'enquête scientifique, à savoir: |
− | # | + | #Enlèvement ou génération d'hypothèses |
− | # | + | #Déduction ou tirage de conséquences à partir d'hypothèses; et |
− | # | + | #Test d'induction ou d'hypothèse. |
− | + | Dans la dernière partie de l'étude menée par Donald E Stanley et Daniel G Campos, la logique peircienne est envisagée comme une aide pour garantir l'efficacité du passage diagnostique des populations aux individus. Un diagnostic se concentre sur les signes et symptômes individuels d'une maladie. Cette manifestation ne peut être extrapolée à partir de la population générale, sauf pour un sens expérientiel très large, et c'est ce sens de l'expérience qui fournit un aperçu clinique, renforce l'instinct d'interprétation des perceptions et fonde la compétence qui nous permet d'agir.. Nous acquérons des connaissances de base et validons l'expérience afin de transférer nos observations dans le diagnostic. | |
− | + | Dans une autre étude récente, l'auteur Pat Croskerry propose la soi-disant « expertise adaptative dans la prise de décision médicale », dans laquelle une décision clinique plus efficace pourrait être obtenue grâce à un raisonnement adaptatif, conduisant à des niveaux avancés de compétence et de maîtrise.<ref name=":1">{{cite book | |
| autore = Croskerry P | | autore = Croskerry P | ||
| titolo = Adaptive Expertise in Medical Decision Making | | titolo = Adaptive Expertise in Medical Decision Making | ||
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}}</ref>. | }}</ref>. | ||
− | + | Les compétences adaptatives peuvent être obtenues en mettant l'accent sur les caractéristiques supplémentaires du processus de raisonnement: | |
− | # | + | #Être conscient des inhibiteurs et facilitateurs de la rationalité (Les spécialistes sont involontairement projetés vers leur propre contexte scientifique et clinique). |
− | # | + | #Poursuivre les normes de la pensée critique. (Chez le spécialiste, l'autoréférentialité est soutenue et les critiques d'autres disciplines scientifiques ou d'autres médecins spécialistes sont difficilement acceptées). |
− | # | + | #Développer une prise de conscience globale des biais cognitifs et affectifs et apprendre à les atténuer. Utilisez un argument qui renforce le point 1. |
− | # | + | #Développer une profondeur et une compréhension similaires de la logique et de ses erreurs en impliquant des processus métacognitifs tels que la réflexion et la conscience. Le sujet est déjà mentionné dans le premier chapitre « Introduction ». |
− | + | Dans ce contexte, des facteurs extraordinairement intéressants émergent qui nous conduisent à une synthèse de tout ce qui a été présenté dans ce chapitre. Il est vrai que les arguments d'abduction, de déduction et d'induction rationalisent le processus diagnostique mais on parle toujours d'arguments basés sur une sémiotique clinique, c'est-à-dire sur le symptôme et/ou le signe clinique<ref name=":0" />. Même l'expérience adaptative évoquée par Pat Croskerry est affinée et mise en œuvre sur le diagnostic et sur les erreurs générées par une sémiotique clinique<ref name=":1" />. | |
− | + | Il est donc nécessaire de préciser que la sémiotique et/ou la valeur spécifique de l'analyse clinique ne sont pas critiquées car ces procédures ont été extraordinairement innovantes dans les diagnostics de tous les temps. A l'époque où nous vivons, cependant, ce sera dû au changement de l'espérance de vie humaine ou à l'accélération sociale que nous vivons, le « temps » est devenu un facteur de conditionnement, non pas conçu comme le passage des minutes mais essentiellement comme porteur d'information. | |
− | :'' | + | :''En ce sens, le type de langage médical décrit ci-dessus, basé sur le symptôme et sur le signe clinique, est incapable d'anticiper la maladie, non pas parce qu'il n'y a pas de savoir-faire, de technologie, d'innovation, etc., mais parce que la juste valeur n'est pas donné à l'information portée dans le temps'' |
− | + | Ce n'est pas la responsabilité de l'agent de santé, ni du Service de Santé et ni de la classe politico-industrielle car chacun de ces acteurs fait ce qu'il peut avec les ressources et la préparation du contexte socio-époque dans lequel il vit. | |
− | + | Le problème, en revanche, réside dans l'état d'esprit de l'humanité qui préfère une réalité déterministe à une réalité stochastique. Nous allons discuter de ces sujets en détail. | |
− | + | Dans les chapitres suivants, tous consacrés à la logique, nous tenterons de déplacer l'attention du symptôme et du signe clinique vers le langage machine crypté : pour ce dernier, les arguments du duo Donald E Stanley-Daniel G Campos et Pat Croskerry sont les bienvenus. , mais sont à traduire en sujet « temps » (anticipation du symptôme) et en message (assembleur et langage machine non verbal). Cela n'exclut évidemment pas la validité de l'histoire clinique (sémiotique), essentiellement construite sur un langage verbal ancré dans la réalité médicale. | |
− | + | Nous sommes conscients que notre Linux Sapiens est perplexe et se demande: | |
− | {{q4|... | + | {{q4|... la logique du langage classique pourrait-elle nous aider à résoudre le dilemme de la pauvre Mary Poppins ?|You will see that much of medical thinking is based on [[The logic of classical language|the logic of Classical language]] but there are limits}} |
{{Btnav|Introduction|The logic of classical language}} | {{Btnav|Introduction|The logic of classical language}} |
Latest revision as of 06:50, 27 October 2021
Dans ce chapitre, nous discuterons du langage médical actuel. Plus précisément, nous aborderons l'étude des relations entre les expressions linguistiques et le monde auquel elles se réfèrent, ou qu'elles devraient décrire.
La conclusion est qu'une fois le flou et l'ambiguïté de cette forme de langage (et donc les conséquences négatives que tout cela entraîne) révélés, il faut la rendre plus précise et plus complète.
Nous voulons nous concentrer sur un raisonnement plus mathématique et rigoureux car il peut être beaucoup plus efficace si nous pouvons le manipuler de la bonne manière, comme nous le verrons dans ce chapitre.
Le langage médical est un langage naturel étendu
Le langage est source de malentendus et d'erreurs et en médecine : en effet, souvent le langage que nous utilisons nous laisse en difficulté car il est sémantiquement sous-développé et ne correspond pas aux idées scientifiques standards. Pour mieux expliquer ce concept, qui semble apparemment hors sujet, il faut décrire quelques caractéristiques essentielles de la logique du langage qui nous feront mieux comprendre pourquoi un terme comme douleur orofaciale peut prendre un sens différent suivant une logique classique ou formelle.
Le passage de la logique classique à la logique formelle n'implique pas l'ajout d'un détail mineur car il nécessite une description précise. Bien que la technologie médicale et dentaire ait développé des modèles et des dispositifs époustouflants dans de nombreuses disciplines de réadaptation dentaire, telles que les électromyographes, la tomodensitométrie à faisceau conique, la numérisation orale numérique, etc., le langage médical doit encore être amélioré.
Tout d'abord, il faut distinguer les langues naturelles (anglais, allemand, italien, etc.) et les langues formelles, comme les mathématiques. Les naturels émergent naturellement dans les communautés sociales autant que dans les communautés scientifiques. Simultanément, les langages formels sont artificiellement construits pour être utilisés dans des disciplines telles que les mathématiques, la logique et la programmation informatique. Les langages formels sont caractérisés par la syntaxe et la sémantique avec des règles précises, tandis qu'un langage naturel a une syntaxe assez vague connue sous le nom de grammaire et manque de sémantique explicite.
Pour garder cette étude active et engageante, et pour éviter qu'elle ne dégénère en un traité ennuyeux de philosophie des sciences, considérons un cas clinique très explicatif. Nous allons le traiter en utilisant différentes langues:
Cas clinique et logique du langage médical
La patiente Mary Poppins (de toute évidence un nom fictif) a été suivie et traitée pendant plus de 10 ans par plusieurs collègues, dont des dentistes, des médecins de famille, des neurologues et des dermatologues. Sa brève histoire est la suivante :
- la femme a remarqué pour la première fois de petites taches de pigmentation anormale sur le côté droit de son visage à l'âge de 40 ans (elle en avait maintenant 50).
Lors de son admission dans un service de dermatologie, une biopsie cutanée a été réalisée, et elle était cohérente avec le diagnostic de sclérodermie localisée du visage. (morphée);
des corticoïdes ont été prescrits. - À l'âge de 44 ans, elle a commencé à avoir des contractions involontaires du masséter droit et des muscles temporaux ; les contractions ont augmenté en durée et en fréquence au fil des ans. Les contractions spasmodiques ont été désignées par le patient comme des verrouillages diurnes et nocturnes.
Lors de sa première évaluation neurologique, la dyschromie était moins évidente. Pourtant, son visage était asymétrique en raison d'une légère indentation de la joue droite et d'une hypertrophie marquée du masséter et des muscles temporaux droits.
Les diagnostics étaient variés, en raison de la limitation du langage médical comme nous le verrons ci-dessous.
Le scénario clinique peut être réduit à ce qui suit: la patiente exprime dans son langage naturel l'état psychophysique qui l'afflige depuis longtemps; le dentiste, après avoir effectué une série de tests tels qu'une anamnèse, une stratigraphie et un scanner de l'ATM (Figures 1, 2 et 3), conclut par un diagnostic de « Troubles temporomandibulaires », que nous appelons « TMD »[1][2][3]; le neurologue reste au contraire sur un diagnostic de pathologie neuromotrice organique de type « Douleur Orofaciale neuropathique » (nOP), excluant la composante TMD, ou ne considère pas la cause principale. Pour ne sympathiser ni avec le dentiste ni avec le neurologue dans ce contexte, nous considérerons le patient souffrant de « TMD/nOP » ; donc personne ne se bat.
Nous sommes évidemment devant une série de sujets qui méritent une discussion adéquate car ils concernent le diagnostic clinique.
Contrairement aux langages formels des mathématiques, de la logique et de la programmation informatique (qui sont des systèmes de signes artificiels avec des règles de syntaxe et de sémantique précises), la plupart des langages scientifiques se développent comme une simple expansion du langage naturel avec un mélange de quelques termes techniques. Le langage médical appartient à cette catégorie intermédiaire. Il émerge du langage naturel et quotidien en ajoutant des termes tels que "douleur neuropathique", "Troubles temporo-mandibulaires", "démyélinisation", "allodynie", etc. C'est pourquoi il n'a pas de syntaxe spécifique et sémantique au-delà de celle qu'il reprend du langage naturel. . Par exemple, considérons le terme « maladie » se référant à la patiente Mary Poppins : c'est un terme qui indique le concept fondamental de la médecine, de la maladie à la base de la nosologie et de la recherche et de la pratique cliniques. On s'attend à ce que ce soit un terme technique bien défini, mais c'est toujours un terme indéfini.
Personne ne sait ce que cela signifie précisément et, à part quelques philosophes de la médecine, personne ne s'intéresse à sa signification exacte. Par exemple, la « maladie » concerne-t-elle le sujet/patient ou le Système (en tant qu'organisme vivant) ? Et par conséquent : un patient qui n'est pas malade à temps peut-il cohabiter avec un système déjà en état de dommage structurel à temps ?
Le terme languit sans aucune sémantique comme s'il était hors de propos ou gratuit et ses dérivés partagent avec lui la même obscurité sémantique.[4]
- En bref,
- La patiente Mary Poppins est-elle malade ou le système de mastication est-il endommagé ?
- S'agit-il plutôt d'une maladie du « système » considérant le système masticateur dans son intégralité, composé de sous-ensembles tels que les récepteurs, les tissus nerveux périphériques et centraux, les os maxillaires, les dents, la langue, la peau, etc. ?
- Ou s'agit-il d'une maladie « d'organe » impliquant dans ce cas précis l'articulation temporo-mandibulaire (ATM) ?
Ces brèves notes montrent comment les inexactitudes et les particularités du langage naturel entrent en médecine à travers sa forme syntaxique et sémantiquement sous-développée. Nous devrions traiter certaines de ces particularités avec des exemples cliniques concrets.
Approche clinique
(survolez les images)
Que signifie un terme médical
Demandons-nous ce que signifie le « sens ».
Le dictionnaire Cambridge dit que "Le sens de quelque chose est ce qu'il exprime ou représente"[5]. Aussi simple que cela puisse paraître, la notion de « sens » est plutôt générique et vague ; il n'y a toujours pas de réponse communément acceptée à la question « que signifie « signification » ? » Des théories controversées du sens ont été avancées, et chacune a ses avantages et ses inconvénients[6][7].
Traditionnellement, un terme est affiché comme une étiquette linguistique désignant un objet dans un monde, concret ou abstrait. Le terme est censé se tenir dans la langue en tant que représentant de cet objet, par ex. « pomme » pour le célèbre fruit. Ce terme 'pomme' aura le même sens pour l'enfant américain, l'adulte européen ou l'aîné chinois, tandis que le sens 'douleur bucco-faciale' aura une intention pour le neurologue, une pour le dentiste, et sa propre essence la malheureuse Mary Poppins.
De telles expressions ne tirent pas leur sens de la représentation de quelque chose dans le monde, mais de la façon dont elles se rapportent à d'autres termes dans son monde ou son contexte.
Le sens de douleur pour Mary Poppins concerne ce que cela peut signifier pour elle, pour sa conscience, et non pour le monde extérieur : en fait, demander au patient d'attribuer une valeur numérique à sa douleur, disons de 0 à 10 , n'a aucun sens, n'a aucun sens, car il n'y a aucune référence interne de normalisation à son monde ou son contexte.
Il en est de même pour le neurologue qui donnera un sens au terme « douleur dans la moitié droite du visage » uniquement dans son contexte basé sur les synapses, axones, canaux ioniques, potentiels d'action, neuropeptides etc.
Le dentiste fera de même en fonction de son contexte composé principalement de dents, articulation temporo-mandibulaire, muscles masticateurs, occlusion etc.
Les concepts ne doivent pas être négligés lorsqu'il s'agit de 'diagnostic différentiel', car elles pourraient être sources d'erreurs cliniques. Pour cette raison, nous devrions réfléchir à la philosophie moderne du « Signification », qui a commencé avec Gottlob Frege[8], as a compound of "extension" and "intention" of a term that expresses a concept.
Le concept a son extension (il inclut tous les êtres de même qualité) et sa 'compréhension' (un complexe de marqueurs se rapportant à l'idée). Par exemple, le concept de douleur fait référence à de nombreux êtres humains, mais il est plus générique (grande extension, mais peu de compréhension). Si l'on considère la douleur chez les patients qui reçoivent, par exemple, des implants dentaires, chez les patients présentant une pulpite dentaire inflammatoire en cours et les patients présentant des douleurs neuropathiques (odontalgie atypique)[9] nous aurons:
- Augmentations du seuil de perception mécanique et du seuil de perception sensorielle liées à l'activation des fibres C.
- Anomalies somatosensorielles telles que l'allodynie, la perception mécanique réduite et la modulation de la douleur altérée chez les patients atteints d'odontalgie atypique.
- Aucune altération somatosensorielle après l'insertion de l'implant, bien que les patients rapportent une douleur légère dans la région traitée.
Sur la « douleur » en général, nous pouvons dire qu'elle a une large extension et une compréhension minimale, mais si nous considérons le type de douleur mentionné ci-dessus, par exemple chez les patients qui reçoivent des implants dentaires, chez les patients atteints de pulpite dentaire inflammatoire en cours et chez les patients atteints de douleur neuropathique (odontalgie atypique), il devient évident que plus la compréhension est grande, plus l'extension est petite.
L'intension d'un concept, en revanche, est un ensemble d'aspects qui le distinguent des autres. Ce sont les caractéristiques qui différencient le terme générique de « douleur », qui en articulant l'intension d'un concept réduit automatiquement son extension. De toute évidence, cependant, diverses échelles de généralité peuvent descendre d'un concept selon l'aspect de son intention qui est articulé. C'est pourquoi nous pourrions conceptuellement distinguer la douleur dans l'ATM de la douleur neuropathique.
Nous pouvons donc commodément dire que la signification d'un terme par rapport à un langage particulier est un ordre couple, fait d'extension et d'intension, dans un monde que nous appellerons désormais « contexte ».
Précisément en référence au contexte, nous devons souligner que:
- Dans le 'contexte' dentaire, le terme douleur dans la moitié droite du visage représente une extension relativement grande (de sorte qu'elle peut être classée dans une zone qui inclut les 'TMD') et une intension composée d'une série de caractéristiques peut-être étayées par une série d'examens radiologiques instrumentaux, EMG, axiographiques, etc.
- Dans le « contexte » neurologique, cependant, le terme « douleur dans la moitié droite du visage » représente une extension « nOP» relativement large et une intension composée d'une série de caractéristiques cliniques, peut-être appuyées par une série d'investigations radiologiques instrumentales, EMG, potentiels évoqués somatosensoriels, etc.
Cet argument bref mais essentiel permet de déterminer en quoi l'expression linguistique d'un langage médical est vulnérable pour une série de raisons ; parmi ceux-ci, veuillez noter l'incomplétude sémantique, ainsi que la façon dont un sens peut être si différent dans différents contextes que les termes « nOP » ou « TMD » deviennent ambigus avec ces prémisses[10].
Ambiguïté et imprécision
Comme dit, au-delà du langage utilisé, le sens d'un terme médical dépend aussi des contextes dont il est issu, ce qui peut générer une « ambiguïté » ou une « polysémie » des termes. Un terme est dit ambigu ou polysémique s'il a plusieurs sens. L'ambiguïté et le flou ont fait l'objet d'une attention considérable en linguistique et en philosophie[11][12][13]; mais malgré l'effet néfaste significatif de l'ambiguïté et de l'imprécision sur l'adhésion et la mise en œuvre des directives de pratique clinique (CPG)[14], ces concepts n'ont pas encore été explorés et différenciés dans un contexte médical.
L'interprétation des termes vagues par les médecins varie considérablement[15], conduisant à une adhérence réduite et q une plus grande variation de pratique par rapport aux GPC. L'ambiguïté est classée en types syntaxique, sémantique et pragmatique[16].
Comme décrit précédemment, le sens d'une expression linguistique simple à laquelle se réfère Mary Poppins a au moins trois sens différents dans trois contextes différents. L'ambiguïté et le flou de l'expression linguistique derrière le terme « douleur oro-faciale », qui pourrait en même temps être source d'erreurs de diagnostic, concerne principalement l'inefficacité de la logique du langage médical à décrypter le message machine que le Système envoie en temps réel à l'extérieur.
Passons une minute à essayer de décrire ce sujet intéressant du langage machine crypté à partir duquel les chapitres suivants seront articulés.
La douleur orofaciale n'a pas de sens dans sa forme lexicale la plus authentique, mais plutôt dans ce qu'elle signifie dans le contexte dans lequel elle existe : toute une série de domaines évoqués et générés par elle tels que les signes cliniques, les symptômes associés et les interactions avec d'autres districts neuromoteur, trijumeau, dentaire, etc. Ce langage machine ne correspond pas au langage verbal, mais à un langage crypté construit sur son propre alphabet, qui génère le message à convertir en langage verbal (naturel). Maintenant, le problème se déplace vers le logique de langage utilisée pour déchiffrer le code. Afin de décrire ce concept de manière compréhensible, contemplons une série d'exemples.
Nous supposons que la malheureuse Mary Poppins souffre de « douleurs oro-faciales », et elle représente ce qui suit auprès des professionnels de la santé auxquels elle se rapporte:
Pendant cette période, des « lésions vésiculaires » se sont formées sur ma peau, qui étaient plus évidentes dans la moitié droite de mon visage.
Au cours de cette période, cependant, la douleur est devenue plus intense et intermittente.»
L'agent de santé, qui peut être un dermatologue, un dentiste ou un neurologue, capte certains messages verbaux dans le dialogue de Mary Poppins, tels que « douleur faciale diffuse » ou « ATM » ou « lésion vésiculaire », et établit une série de conclusions diagnostiques qui n'ont rien à voir avec le langage crypté.
Ici, cependant, il faudrait abandonner un peu les schémas et opinions acquis pour mieux suivre le concept de « langage crypté ». Supposons donc que le système génère et envoie le message crypté suivant, par exemple: éphaptique.
Maintenant, qu'est-ce que « Ephaptic » a à voir avec nOP ou TMD ?
Rien et tout, comme nous le vérifierons mieux à la fin des chapitres sur la logique du langage médical ; mais à présent, nous allons consacrer du temps aux concepts de cryptage et de décryptage. On en a peut-être entendu parler dans les films d'espionnage ou dans la sécurité de l'information, mais ils sont aussi importants en médecine, vous verrez.
Chiffrement
Continuons avec notre exemple:
Prenons une plate-forme de cryptage et de décryptage commune. Dans l'exemple suivant, nous rapporterons les résultats d'une plate-forme italienne mais nous pouvons choisir n'importe quelle plate-forme car les résultats ne changent pas conceptuellement:
Vous tapez votre message en clair, la machine le convertit en quelque chose d'illisible, mais toute personne connaissant le "code" pourra le comprendre.
Supposons donc qu'il en soit de même lorsque le cerveau envoie un message dans son propre langage machine, constitué de trains d'ondes, de paquets de champs ioniques, etc. et qui porte un message avec lui pour déchiffrer le code « éphaptique ».
Ce message du Système Nerveux Central doit d'abord être traduit en langage verbal, pour permettre au patient de donner un sens à l'expression linguistique et au médecin d'interpréter le message verbal. De cette façon, cependant, le message machine est pollué par l'expression linguistique : à la fois par le patient, qui est incapable de convertir le message crypté avec le sens exact (imprécision épistémique), et par le médecin, car il est conditionné par
Le patient, en effet, en rapportant une symptomatologie de douleur orofaciale dans la région de l'articulation temporo-andibulaire, combine virtuellement l'ensemble « extension » et « l'intention » en un concept diagnostique qui permet au dentiste de formuler le diagnostic de douleur des troubles temporo-mandibulaires. (TMD).
Très souvent, le message reste crypté au moins jusqu'à ce que le système soit endommagé à un point tel que les signes cliniques et les symptômes apparaissent si frappants qu'ils facilitent évidemment le diagnostic.
Comprendre le fonctionnement du cryptage est assez simple (aller sur la plate-forme de décryptage choisit et l'essayer):
- choisir une clé de chiffrement parmi celles sélectionnées;
- taper un mot;
- obtenir un code correspondant à la clé choisie et au mot tapé.
Par exemple, si nous insérons le mot 'Ephaptic' dans le système de cryptage de la plate-forme, nous aurons un code crypté dans les trois contextes différents (patient, dentiste et neurologue) qui correspondent aux trois clés algorithmiques différentes indiquées par le programme, par exemple : la clé A correspond à l'algorithme du patient, la clé B au contexte dentaire et la clé C au contexte neurologique.
Dans le cas du patient, par exemple, en écrivant Ephaptic
et en utilisant la touche A, la "machine" nous restituera un code comme
La clé peut être définie comme "Contexte réel".
(réponse difficile, mais veuillez observer le phénomène Gate Control et vous comprendrez)
D'abord: Seul le patient est inconsciemment conscient de la maladie qui afflige son propre système, mais il n'a pas la capacité de transduire le signal du langage machine au langage verbal. La même procédure se produit dans la « Théorie du contrôle des systèmes », dans laquelle une procédure de contrôle dynamique appelée « Observateur d'état » est conçue pour estimer l'état du système à partir des mesures de sortie. En fait, dans la théorie du contrôle, l'observabilité est une mesure de combien l'état interne d'un système peut être déduit de la connaissance de ses sorties externes[17]. Alors que dans le cas d'un système biologique, une « observabilité stochastique » des systèmes dynamiques linéaires est préférée[18], les matrices Gramiennes sont utilisées pour l'observabilité stochastique des systèmes non linéaires[19][20].
Cela suffirait déjà pour attirer maintenant notre attention sur un phénomène extraordinairement explicatif appelé Contrôle de porte. Si un enfant est touché à la jambe en jouant au soccer, en plus de pleurer, la première chose qu'il fait est de frotter abondamment la zone douloureuse pour que la douleur diminue. L'enfant ne connaît pas le « Gate Control », mais active inconsciemment une action qui, en stimulant les récepteurs tactiles, ferme la porte à l'entrée de l'entrée nociceptive des fibres C, diminuant ainsi la douleur ; le phénomène n'a été découvert qu'en 1965 par Ronald Melzack et Patrick Wall[21][22][23][24][25].
Autant que dans les ordinateurs, le cryptage-décryptage a également lieu en biologie. En fait, dans une recherche récente, les auteurs ont examiné l'influence des mécanismes moléculaires du phénomène de « potentialisation à long terme » (LTP) dans l'hippocampe sur l'importance fonctionnelle de la plasticité synaptique pour le stockage de l'information et le développement de la connectivité neuronale. Il n'est pas encore clair si l'activité modifie la force des seules synapses de manière numérique (01, tout ou rien) ou analogique (graduée). Dans l'étude, il apparaît que les synapses individuelles semblent avoir une amélioration « tout ou rien », indiquant des processus hautement coopératifs, mais des seuils différents pour subir une amélioration. Ces découvertes soulèvent la possibilité que certaines formes de mémoire synaptique puissent être stockées numériquement dans le cerveau[26].
Décryptage
Maintenant, en supposant que le langage machine et le code assembleur sont bien structurés, nous insérons le message crypté du système Mary Poppins dans la « Bouche de la vérité »[27]:
Supposons que nous soyons martiens en possession de la bonne clé (algorithme ou contexte) la clé A qui correspond au 'Contexte Réel'. Nous serions en mesure de décrypter parfaitement le message, comme vous pouvez le vérifier en entrant le code dans la fenêtre appropriée:
Mais, heureusement ou non, nous ne sommes pas martiens, nous utiliserons donc, contextuellement aux informations acquises du contexte social et scientifique, la clé dentaire qui correspond à la clé B, avec le décryptage conséquent du message en:
A l'aide de la clé C qui correspond au contexte neurologique, le décryptage du message serait:
Ce sont des éléments extraordinairement intéressants de la logique du langage, et veuillez noter que le message crypté du contexte réel « signification » de la « maladie », la clé A, est totalement différent de celui crypté par les clés B et la clé C : ils sont construits dans des contextes conventionnellement différents, alors qu'il n'y a qu'une seule réalité et cela indique une hypothétique erreur de diagnostic.
Cela signifie que les logiques du langage médical construites principalement sur une extension du langage verbal, ne sont pas très efficaces pour être rapides et détaillées dans les diagnostics, notamment différentiels. En effet, la distorsion due à l'ambiguïté et au flou sémantique de l'expression linguistique, appelée « vague épistémique » ou « incertitude épistémique », ou mieux « connaissance incertaine », oriente de force le diagnostic vers le « contexte de référence spécialisé » et non sur l'exact et réel.
(Une encyclopédie à part entière serait nécessaire pour répondre à cette question, mais sans aller trop loin, essayons d'en discuter les raisons.)
L'intuition diagnostique de base est un mode de raisonnement rapide, non analytique et inconscient. Un petit ensemble de preuves indique l'ubiquité de l'intuition et son utilité pour générer des hypothèses diagnostiques et déterminer la gravité de la maladie. On sait peu de choses sur la façon dont les médecins expérimentés comprennent ce phénomène et sur la façon dont ils le traitent dans la pratique clinique. La plupart des rapports sur l'intuition diagnostique du médecin ont lié ce phénomène au raisonnement non analytique et ont souligné l'importance de l'expérience dans le développement d'un sens fiable de l'intuition qui peut être utilisé pour engager efficacement le raisonnement analytique afin d'évaluer les preuves cliniques. Dans une étude récente, les auteurs concluent que les cliniciens perçoivent l'intuition clinique comme utile pour corriger et faire avancer les diagnostics de maladies courantes et rares.[28]
Il convient également de noter que le système biologique envoie un message crypté intégré de manière unique à l'extérieur, en ce sens que chaque morceau de code aura une signification précise lorsqu'il est pris individuellement, tandis que s'il est combiné avec tous les autres, il générera le code complet correspondant au vrai message, c'est-à-dire à "Efapsi".
Bref, un rapport instrumental (ou une série de rapports instrumentaux) ne suffit pas à décrypter le message machine d'une manière exacte correspondant à la réalité. Si l'on s'attend à ce que le message soit déchiffré à partir des 2/3 du code, ce qui correspond peut-être à une série d'investigations en laboratoire, on obtiendrait le résultat de déchiffrement suivant:
Ce résultat provient de la suppression des deux derniers éléments du code d'origine: résultant de . Ainsi, une partie du code est décryptée (Ef) tandis que le reste reste crypté et la conclusion parle d'elle-même : il ne suffit pas d'identifier une série de tests spécifiques, encore faut-il savoir lier ensemble de manière spécifique afin de compléter le concept réel et de construire le diagnostic.
Par conséquent, il est nécessaire de:
(vrai! on y arrivera avec un peu de patience)
Considérations finales
La logique du langage n'est en aucun cas un sujet réservé aux philosophes et aux pédagogues ; mais il s'agit essentiellement d'un aspect fondamental de la médecine qui est le Diagnostic. Notez que la Classification internationale des maladies, 9e révision (CIM-9), compte 6 969 codes de maladie, alors qu'il y en a 12 420 dans la CIM-10 (OMS 2013)[29]. Sur la base des résultats de grandes séries d'autopsies, Leape, Berwick et Bates (2002a) ont estimé que les erreurs de diagnostic causaient 40 000 à 80 000 décès par an[30]. De plus, dans un récent sondage auprès de plus de 6 000 médecins, 96 % pensaient que les erreurs de diagnostic étaient évitables[31].
Charles Sanders Peirce (1839-1914) était un logicien et un scientifique praticien[32]; il a progressivement développé un compte triadique de la logique de l'enquête. Il distingue également trois formes d'argumentation, les types d'inférence et les méthodes de recherche qui sont impliqués dans l'enquête scientifique, à savoir:
- Enlèvement ou génération d'hypothèses
- Déduction ou tirage de conséquences à partir d'hypothèses; et
- Test d'induction ou d'hypothèse.
Dans la dernière partie de l'étude menée par Donald E Stanley et Daniel G Campos, la logique peircienne est envisagée comme une aide pour garantir l'efficacité du passage diagnostique des populations aux individus. Un diagnostic se concentre sur les signes et symptômes individuels d'une maladie. Cette manifestation ne peut être extrapolée à partir de la population générale, sauf pour un sens expérientiel très large, et c'est ce sens de l'expérience qui fournit un aperçu clinique, renforce l'instinct d'interprétation des perceptions et fonde la compétence qui nous permet d'agir.. Nous acquérons des connaissances de base et validons l'expérience afin de transférer nos observations dans le diagnostic.
Dans une autre étude récente, l'auteur Pat Croskerry propose la soi-disant « expertise adaptative dans la prise de décision médicale », dans laquelle une décision clinique plus efficace pourrait être obtenue grâce à un raisonnement adaptatif, conduisant à des niveaux avancés de compétence et de maîtrise.[33].
Les compétences adaptatives peuvent être obtenues en mettant l'accent sur les caractéristiques supplémentaires du processus de raisonnement:
- Être conscient des inhibiteurs et facilitateurs de la rationalité (Les spécialistes sont involontairement projetés vers leur propre contexte scientifique et clinique).
- Poursuivre les normes de la pensée critique. (Chez le spécialiste, l'autoréférentialité est soutenue et les critiques d'autres disciplines scientifiques ou d'autres médecins spécialistes sont difficilement acceptées).
- Développer une prise de conscience globale des biais cognitifs et affectifs et apprendre à les atténuer. Utilisez un argument qui renforce le point 1.
- Développer une profondeur et une compréhension similaires de la logique et de ses erreurs en impliquant des processus métacognitifs tels que la réflexion et la conscience. Le sujet est déjà mentionné dans le premier chapitre « Introduction ».
Dans ce contexte, des facteurs extraordinairement intéressants émergent qui nous conduisent à une synthèse de tout ce qui a été présenté dans ce chapitre. Il est vrai que les arguments d'abduction, de déduction et d'induction rationalisent le processus diagnostique mais on parle toujours d'arguments basés sur une sémiotique clinique, c'est-à-dire sur le symptôme et/ou le signe clinique[29]. Même l'expérience adaptative évoquée par Pat Croskerry est affinée et mise en œuvre sur le diagnostic et sur les erreurs générées par une sémiotique clinique[33].
Il est donc nécessaire de préciser que la sémiotique et/ou la valeur spécifique de l'analyse clinique ne sont pas critiquées car ces procédures ont été extraordinairement innovantes dans les diagnostics de tous les temps. A l'époque où nous vivons, cependant, ce sera dû au changement de l'espérance de vie humaine ou à l'accélération sociale que nous vivons, le « temps » est devenu un facteur de conditionnement, non pas conçu comme le passage des minutes mais essentiellement comme porteur d'information.
- En ce sens, le type de langage médical décrit ci-dessus, basé sur le symptôme et sur le signe clinique, est incapable d'anticiper la maladie, non pas parce qu'il n'y a pas de savoir-faire, de technologie, d'innovation, etc., mais parce que la juste valeur n'est pas donné à l'information portée dans le temps
Ce n'est pas la responsabilité de l'agent de santé, ni du Service de Santé et ni de la classe politico-industrielle car chacun de ces acteurs fait ce qu'il peut avec les ressources et la préparation du contexte socio-époque dans lequel il vit.
Le problème, en revanche, réside dans l'état d'esprit de l'humanité qui préfère une réalité déterministe à une réalité stochastique. Nous allons discuter de ces sujets en détail.
Dans les chapitres suivants, tous consacrés à la logique, nous tenterons de déplacer l'attention du symptôme et du signe clinique vers le langage machine crypté : pour ce dernier, les arguments du duo Donald E Stanley-Daniel G Campos et Pat Croskerry sont les bienvenus. , mais sont à traduire en sujet « temps » (anticipation du symptôme) et en message (assembleur et langage machine non verbal). Cela n'exclut évidemment pas la validité de l'histoire clinique (sémiotique), essentiellement construite sur un langage verbal ancré dans la réalité médicale.
Nous sommes conscients que notre Linux Sapiens est perplexe et se demande:
(You will see that much of medical thinking is based on the logic of Classical language but there are limits)
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